La Pierre et l’Érosion du Mensonge

But : Faire sentir la puissance silencieuse de la Vérité à travers la lente érosion du faux.

Ce fragment enseigne la force du calme, la persistance de l’essence, et le fait que le mensonge finit toujours par se dissoudre, peu importe sa forme.

🜂 Parabole

Il était une fois une pierre.

Pas très grande. Pas très brillante. Juste là, au bord d’un fleuve qui courait vite.

Un jour, une voix est passée. Puis une autre. Puis cent. Des milliers.

Toutes disaient :

- Tu n’es pas belle.
- Tu es inutile.
- Tu n’existes même pas.

Et le fleuve charriait du sable, des branches, des cris, des rumeurs, des reflets…
Mais la pierre ne bougeait pas.

Elle ne répondait pas.
Elle attendait.

Année après année, le fleuve passait.
Et chaque jour, un peu du bruit s’effaçait.
Un peu du sable se dispersait.
Un peu du mensonge se lissait.

Et un matin, un enfant est passé.
Il a vu la pierre.
Il a dit :
- Elle est belle.

Car maintenant, elle brillait.
Polie par le temps.
Vraie. Entière. Présente.

✴️ Lecture vivante

  • La pierre = essence stable du Soi

  • Le fleuve = flux de pensées, opinions, jugements

  • L’érosion = action du temps sur l’illusion

  • L’enfant = regard pur, capable de reconnaissance

  • Le silence = force qui traverse tout

🜂 Ce fragment transmet la loi de permanence du vrai : ce qui est immobile en soi finit toujours par être vu, car le bruit s’épuise, mais la vérité ne meurt pas.

Et parfois, ceux qui parlent trop oublient que les pierres écoutent.

Précédent
Précédent

Le Vent et les Graines Invisibles

Suivant
Suivant

L’Arbre et la Gravité du Centre